Comment bien choisir son habilitation électrique ?

Comment bien choisir son habilitation électrique ?

Il existe différents types d’habilitation électrique qui permettent aux professionnels du bâtiment d’être habilité en fonction des types de travaux qu’ils vont réaliser à proximité ou sur les installations électriques.

1. Habilitations électriques : généralités

 

L’habilitation électrique est définie par l’INRS comme étant « la reconnaissance, par l’employeur, de la capacité d’une personne placée sous son autorité à accomplir, en sécurité vis-à-vis du risque électrique, les tâches qui lui sont confiées ».

 

Pour pouvoir détenir une habilitation électrique, le professionnel doit suivre une formation et être déclaré apte par le médecin du travail. Il est important de savoir que la détention d’une habilitation n’autorise pas un titulaire à effectuer par lui-même des opérations pour lesquelles il est habilité. C’est le chef d’entreprise qui le désigne pour les exécuter.

 

À chaque type d’habilitation correspond un symbole comprenant des lettres, des chiffres et éventuellement un attribut (exemple B2V) que nous allons développer ci-dessous.

2. Définition du type d’habilitation

 

Il existe plusieurs habilitations électriques, c’est pourquoi, il est impératif pour le chef d’entreprise de déterminer les besoins de son entreprise avant de former son salarié.

 

En effet, pour former son salarié à l’habilitation électrique adaptée, le chef d’entreprise doit, dans un premier temps, déterminer l’activité de celui-ci au sein de l’entreprise.

Cela signifie qu’il doit connaître le type d’opération à réaliser, à savoir, électrique ou non-électrique.

Le rôle qu’il va avoir est également important (encadrant, exécutant, autonome…), puisqu’il va déterminer le niveau de responsabilités qui va être donné au salarié sur les chantiers suite à l’obtention de l’habilitation.

La nature des opérations doit également être prise en compte pour que la formation soit la plus adaptée (travaux, interventions, consignation…).

 

Dans un second temps, l’environnement électrique doit être pris en compte. Le chef d’entreprise doit, dans ce cadre déterminer le type et les caractéristiques des installations et appareillages auprès desquels le salarié est susceptible de travailler (classe de tension, nature du courant…). Enfin, il doit déterminer dans quelles conditions les travaux seront réalisés.

 

Une fois toutes ces étapes réalisées par le chef d’entreprise, celui-ci pourra diriger son salarié vers la formation la plus adaptée.

3. Les différentes habilitations pour répondre aux besoins du professionnel

 

a.    L’habilitation électrique pour le personnel électricien

 

Dans le secteur du bâtiment, cette habilitation est uniquement destinée aux professionnels électriciens, et éventuellement des plombiers avec de bonnes compétences en électricité. Elle regroupe 4 indices, répartis sur 3 types d’interventions sur des installations basse tension :

·        B1-B2 : exécutant ou chargé de travail sur les ouvrages ou les installations électriques en basse tension. Il s’agit là de la création ou de la modification d’une installation électrique, du remplacement d’une armoire électrique…

·        BR : intervention générale d’entretien ou de dépannage sur une installation alimentée en basse tension. Ce type d’intervention correspond à de la recherche de pannes, le remplacement de matériel défectueux, la création d’une ligne sur une installation existante…

·        BC : il s’agit ici de consigner une installation électrique, c’est-à-dire mettre hors tension une installation sur laquelle des personnes vont réaliser des travaux électriques.

 

Je souhaite m’inscrire à la formation préparatoire à l’habilitation électrique électricien. Celle-ci est à renouveler tous les 3 ans avec un recyclage.

 

NB : cette formation répond aux exigences de la norme NF C 18-510.

 

b.    L’habilitation électrique pour le personnel non-électricien

 

Comme son nom l’indique, cette habilitation est destinée à tous les professionnels du bâtiment qui ne sont pas électriciens de métier.

 

Elle regroupe 3 indices et donc, 3 types d’interventions :

·        B0 qui correspond au travail à proximité d’installations électriques en basse tension. Il peut s’agir par exemple de peindre autour d’une prise ou d’un interrupteur ou encore de réaliser un trou dans un mur.

·        H0 concerne le travail à proximité d’installations électriques en haute tension. Le fait d’entrer dans un local haute tension pour réaliser des travaux de maçonnerie est un exemple.

·        BS correspond là aux interventions élémentaires sur des circuits terminaux alimentés en basse tension, comme par exemple, le remplacement et le raccordement des chauffe-eau ou volets roulants sur des fils en attente.

 

Je souhaite m’inscrire à la formation préparatoire à l’habilitation électrique non-électricien. Celle-ci est à renouveler tous les 3 ans avec un recyclage.

 

NB : cette formation répond aux exigences de la norme NF C 18-510.

 

c.    L’habilitation électrique photovoltaïque

 

L’habilitation électrique photovoltaïque (BP) est spécifique à cette activité. Initialement créée pour les couvreurs, elle permet aux professionnels intervenant sur ce domaine d’être conscients des risques électriques liés au photovoltaïque et de travailler à proximité de ces installations, ou de relier les panneaux entre eux uniquement (sans liaison avec le réseau). Pour les électriciens qui vont connecter les panneaux au réseau, elle doit être complétée de l’habilitation électrique BR.

 

Sur le portail maformationbatiment.fr, nous vous proposons ces 3 formations préparatoires pour vous permettre d’obtenir ces habilitations électriques permettant d’atteindre des niveaux de responsabilité différents en fonction de la complexité des interventions prévues.


Formation préparatoire à l’habilitation électrique électricien : ici.

Formation préparatoire à l’habilitation électrique non-électricien : ici.

Formation préparatoire à l’habilitation électrique photovoltaïque : ici.

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