Les chutes de hauteur sont une des premières causes d’accident du travail et par conséquent de mortalité sur les chantiers dans le secteur du bâtiment.
1. Qu’est-ce que le travail en hauteur ?
Il existe de nombreuses situations à risques pour les professionnels du bâtiment, qui sont, tous concernés :
· Utilisation de marchepieds, escabeaux ou échelles,
· Travail sur les toitures, passerelles, charpentes,
· Travail sur les échafaudages,
· Travail au moyen de cordes,
· Travail à proximité d’une tranchée ou d’une fouille.
Toutes ces situations sont dangereuses et doivent être abordées avec précaution.
Aujourd’hui la notion de hauteur ne se définit plus par une hauteur minimale. Un professionnel du bâtiment est en hauteur dès qu’il travaille sur un dénivelé.
2. Comment éviter les chutes de hauteur sur les chantiers ?
Les chutes de hauteurs ont des conséquences multiples qui peuvent être plus ou, moins graves en fonction de la chute. Elles peuvent causer des plaies, fractures, lésions internes, ou plus grave, un décès. Mais ces chutes peuvent également avoir un impact psychologique sur le professionnel.
C’est pour limiter l’ensemble de ces risques que des mesures de protection doivent être mises en place au sein de l’entreprise.
Tout d’abord, il est important de réaliser une évaluation préalable du risque afin de mettre en œuvre des mesures de prévention. Pour rappel, la protection collective contre les chutes de hauteur doit être privilégiée à chaque fois que cela est techniquement possible. C’est le cas des filets de sécurité et des garde-corps. Il faut également privilégier l’utilisation d’échafaudages de pied ou roulants tout comme les nacelles (PEMP) ou PIRL (plateforme individuelle roulante) qui eux aussi, nécessitent une formation. Ces outils permettront une mise en sécurité des travailleurs sur les chantiers.
Une fois cette évaluation réalisée, il est important de l’inscrire dans le document unique de l’entreprise.
Ensuite, l’étape primordiale va être de former ses équipes au travail en hauteur. Cette formation va leur permettre d’appréhender les gestes de sécurité à adopter. Il sera nécessaire par la suite que le chef d’entreprise réalise des contrôles périodiques à renseigner dans le registre de sécurité.
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