Longtemps utilisé dans la construction sous des formes multiples, l’amiante est interdit depuis 1997 car considéré comme cancérigène. Pour autant, de nombreux bâtiments en contiennent encore et les artisans qui y interviennent doivent prendre toutes les précautions nécessaires pour eux-mêmes, leurs salariés, mais aussi pour les occupants et pour l’environnement.
Les formations à la sous-section 3 concernent les travaux de désamiantage, de déconstruction ou de démolition de bâtiments contenant de l’amiante. On y traite des techniques et modes opératoires à mettre en œuvre pour que l’amiante soit retiré sans danger pour la sécurité des personnes et de l’environnement.
Les objectifs de ces formations diffèrent selon le poste occupé par le stagiaire :
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- Encadrement mixte (regroupant l’encadrement technique et de chantier) :
Dans une entreprise artisanale, cela concerne souvent le chef d’entreprise ou son bras droit, car c’est lui qui intervient au niveau des prises de décisions. C’est également lui qui a les compétences nécessaires pour diriger et coordonner l’exécution des travaux et mettre en œuvre le mode opératoire. La formation initiale dure 10 jours au cours desquels il va apprendre à connaître les risques liés à l’amiante et à appliquer et faire appliquer au personnel opérateur une politique de prévention des risques liés à l’amiante. Cette formation est à renouveler au bout de 6 mois puis tous les 3 ans sur 2 jours à chaque fois.
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- Opérateur de chantier :
Il s’agit de tout travailleur chargé d’exécuter des travaux et/ou d’installer, de faire fonctionner et d’entretenir les matériels qui lui sont confiés, dans le respect des procédures du mode opératoire. La formation initiale dure 2 jours pendant lesquels les travailleurs apprennent à connaître les risques liés à l’amiante et à appliquer les mesures de protection du risque amiante. Cette formation est à renouveler au bout de 6 mois puis tous les 3 ans sur 2 jours à chaque fois.
Prérequis :
Maîtrise du français (écrit et oral) et des 4 opérations mathématiques de base. Avoir été déclaré apte au port des appareils de protection respiratoire par la médecine du travail. Cela concerne également les chefs d’entreprises.