Les métiers du bâtiment sont des activités professionnelles très physiques. C’est pourquoi, le bon équipement des salariés sur les chantiers ou dans les ateliers est indispensable pour les préserver.
Le port de charges lourdes est quotidien pour transporter les différents matériaux sur le chantier. Les mauvaises postures sont malheureusement également fréquentes faute de connaissances ou de vigilance des salariés. Il y a aussi les vibrations et le bruit des appareils qui est à prendre en considération. L’ensemble de ces gestes sont quotidiens pour les salariés du bâtiment et peuvent entraîner des TMS – Troubles musculosquelettiques.
1. Troubles musculosquelettiques : c’est quoi ?
L’INRS définit les troubles musculosquelettiques des membres inférieurs et supérieurs comme des « troubles de l’appareil locomoteur pour lesquels l’activité professionnelle peut jouer un rôle dans la genèse, le maintien et l’aggravation ».
Il s’agit de maladies qui touchent principalement les articulations, les muscles et les tendons. Elles vont s’exprimer par des douleurs sur les différentes parties du corps qui sont sollicitées. Une perte de force est également possible en cas de maladie des tendons.
Les conséquences de troubles musculosquelettiques pour le salarié concerné comme pour l’entreprise sont nombreuses :
· Difficulté à réaliser ses missions,
· Souffrance quotidienne pouvant amener à un arrêt de travail,
· Apparition d’un possible handicap selon la maladie,
· Baisse de la performance entraînant une perte de qualité au travail,
· Restriction voire une inaptitude au travail,
· Désorganisation du travail et des équipes sur les chantiers,
· Absentéisme.
2. Comment limiter les TMS de ses salariés ?
Pour pallier aux nombreuses conséquences des TMS, le chef d’entreprise doit mettre en place une bonne organisation de travail avec des outils adaptés sur les chantiers et dans les ateliers.
En ce qui concerne les ateliers, le bon stockage des équipements doit être mis en place. Cela passe par une organisation par ordre de sortie, pour éviter au salarié le port et la manipulation de charge inutile.
Installer des étagères qui auront pour rôle le stockage du petit matériel. Celui-ci sera ainsi rangé dans un seul et même endroit et à hauteur d’homme pour faciliter la prise.
Des outils d’aide à la manutention comme les chariots plats, diables ou tirepalettes doivent être accessibles pour les salariés.
Pour les chantiers, toutes les tâches pouvant être réalisées à hauteur d’homme doivent être faites de cette manière. Le matériel nécessaire (tréteaux, établis…) doit donc être mis à disposition par le chef d’entreprise.
Le fait de travailler à la bonne hauteur permettra au professionnel de ne pas trop solliciter ses membres supérieurs ou inférieurs.
Enfin, le chef d’entreprise doit fournir à l’ensemble de l’équipe un équipement de travail approprié pour limiter les douleurs, notamment au niveau des genoux.
Il existe différentes solutions disponibles pour aider les chefs d’entreprise dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail de leurs salariés. La CAPEB est là pour vous accompagner, contactez-la.